L’aide alimentaire à bout de souffle, le flop du bio à la cantine, le monde des stratèges du stockage et la cuisine à l’écran : dans l'enquête “Arrière-cuisine”, les étudiantes et étudiants en master 2 de journalisme de Sciences Po Rennes questionnent l’alimentation en quatre dimensions. Elle est en ligne depuis samedi 11 mai sur le site de France 3 Bretagne.
"Ce n’est pas normal que dans le pays de la bouffe, les gens n’en aient pas", déclarait Coluche en 1985. Aujourd’hui, dix millions de Français ne mangent pas à leur faim chaque jour, selon le Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie). Comment expliquer ce chiffre face à l’abondance dans les rayons des magasins ? Comment cela est-il possible dans un pays où, en 2020, 8,7 millions de tonnes d’aliments ont été gaspillées ?
Pourtant, en France, la cuisine serait un art. Elle est vue comme une passion nationale, au cœur de nos discussions, partagée en masse sur les réseaux sociaux, ou sujet d’émissions visionnées par des millions de téléspectateurs. À l’étranger, les Français sont perçus comme de véritables cordons bleus, des fins gourmets qui mangent trois fois par jour. Nos voisins s’étonnent même du temps que nous passons à table quotidiennement : deux heures et treize minutes en moyenne, selon l’OCDE.
Pendant plusieurs mois, les dix étudiantes et étudiants du Master 2 Journalisme : reportage et enquête de Sciences Po Rennes ont cuisiné le vaste sujet de l’alimentation et le fossé entre nos perceptions et la réalité nous a sauté aux yeux.
Résultat : une enquête en quatre volets, qui met les pieds dans le plat.
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